Ci-dessous, des textes de Goethe qui m’inspirent…
A laisser subtilement distiller en soi, afin d’y semer les germes…qui caresseront l’ âme…
« Nul passe ne mérite d’être revécu, il n’y a que l’Éternel Nouveau qui se forme des éléments amplifies de l’Ancien et le vrai et pur désir ardent doit toujours être productif, arriver a de nouvelles et meilleures créations. »
« La vie de l’homme semble un sort magnifique :
Que le jour est aimable, que la nuit est grande !
Et nous, plantés au milieu du terrestre Paradis,
Jouissons à peine du soleil haut et auguste
Que sitôt de troubles tentations nous affrontent
À nous-mêmes tantôt, et tantôt à ce qui nous entoure ;
Aucun des deux n’est par l’autre comblé à souhait,
Le monde est obscur, quand notre être resplendit,
La splendeur de ce qui est m’est volée par le trouble de ma vue,
C’est là tout près – et l’on ne reconnaît pas le bonheur. »
« Ne le dites à personne, à l’exception des sages
Car la multitude est prompte à railler
Je veux louer l’être vivant
Qui aspire à mourir dans la flamme.
Dans la fraîcheur des nuits d’amour
Où tu reçus, où tu donnas la vie,
Un sentiment étrange te saisit,
Quand brille l’immobile flambeau.
Tu ne restes plus enfermé
Dans l’ombre ténébreuse
Et un désir nouveau t’emporte
Vers des épousailles plus hautes.
Nulle distance ne te rebute,
Tu accours en volant, fasciné par la flamme,
Et finalement, amant de la lumière
O papillon, te voilà consumé.
Et tant que tu n’as pas compris
Ce » Meurs et deviens « !
Tu n’es qu’un obscur passager
Sur la terre ténébreuse. »
« Sur tous les sommets de montagne est la paix.
Dans toutes les cimes des arbres, on perçoit a peine un souffle.
Les petits oiseaux de la foret sont silencieux.
Alors attends, bientôt la paix viendra en toi aussi. »
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